Universal Automation : l’automatisme à l’épreuve du futur

Universal automation

Aujourd’hui, dans un smartphone, ce n’est pas l’appareil (le hardware) qui confère la vraie puissance à l’outil ; c’est le software, autrement dit les applications, l’ajout de nouvelles fonctionnalités ou encore la facilité de mise à jour. Avec l’entrée en lice de la nouvelle norme IEC 61499, l’outil de production se comporte pratiquement comme ce smartphone : il devient un système auquel on peut ajouter ou mettre à jour des blocs-fonctions, sans changer les machines. L’Universal Automation est le monde des composants logiciels “plug and produce” (se connecter et produire) qui vont naître grâce à la norme IEC 61499.

Cette norme va donc répondre à un besoin croissant de l’industrie : la personnalisation de masse. Elle permet en effet de faciliter l’installation d’applications directement sur ordinateurs et offre la souplesse nécessaire pour proposer des solutions personnalisées et beaucoup moins onéreuses aux entreprises : une problématique-clé dans un monde économique et industriel demandant toujours plus d’agilité et d’adaptabilité.

Passer d’un système propriétaire traditionnel à une approche “software centric” (centrée sur le logiciel), davantage tournée vers les besoins de l’utilisateur, entraîne une amélioration nette de l’efficacité opérationnelle et de l’efficacité d’ingénierie en réduisant les coûts et en améliorant la sécurité.

Les systèmes propriétaires et fermés freinent l’innovation et la digitalisation des entreprises. Or la France ne fonctionne qu’à 12 % de son potentiel digital.
D’ici 2030, l’optimisation des process de production IIOT pourrait générer des milliards d’euros dans l’économie mondiale.

Source : Rapport de l’Institut McKinsey « Digital Europe : Realizing the continent’s potential report », juin 2016

Ingénierie simplifiée, mise en œuvre facilitée, intégration aisée de modifications et d’améliorations : l’approche Universal Automation repose sur une tout autre philosophie que celle qui prévalait jusqu’alors dans l’industrie. On ne remplace plus systématiquement la base installée, on l’enrichit. Désormais, quelques changements suffiront pour mettre un site industriel à l’épreuve du futur, la norme IEC 61499 étant compatible avec le matériel actuel et celui de demain.

Une rentabilité rapide

Investir dans la norme IEC 61499 est bien moins onéreux que de remplacer des équipements. Et les bénéfices sont immédiatement visibles. Le diagnostic de panne, par exemple, est plus précis et plus rapide puisque toutes les données sont accessibles et peuvent être contextualisées nativement. Le retour sur investissement est plus court grâce à la souplesse acquise, mais aussi en raison de la diminution du temps de programmation, de la simplicité d’usage ou encore des besoins de formation considérablement réduits. En effet, il n’est plus nécessaire de savoir opérer 3 ou 4 marques d’automatismes différentes : le concept d’Universal Automation rend les machines universellement intelligibles. L’approche IIOT Ready (prêt pour l’internet des objets industriels) de la norme IEC 61499 – nativement orientée objet et permettant d’utiliser un langage de programmation orientée objet, utilisant des blocs-fonctions plutôt que des lignes de codes – évite de plus la création de passerelles pour faire fonctionner les machines entre elles.

L’Universal Automation, né avec la norme IEC 61499, apporte la flexibilité nécessaire à la résilience des entreprises et répond à leurs besoins en fournissant les outils nécessaires à la 4e révolution industrielle. Pour être à 100 % prêt pour le futur !

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