Poussée par un marché qui vit une profonde mutation, l’usine évolue, les process se transforment, les hommes s’adaptent ; en un mot, l’industrie opère sa 4eme révolution. Elle s’arme pour satisfaire des consommateurs qui ont adopté de nouveaux comportements et qui sont en demande de solutions de plus en plus personnalisées ; pour continuer d’innover dans un contexte concurrentiel ; pour maintenir son niveau de performance et de compétitivité ; pour garantir sa conformité aux nouvelles normes…
Dans cet environnement incertain, versatile et complexe, l’agilité et l’évolutivité des process automatisés sont des qualités précieuses. Or cette souplesse est souvent entravée par des considérations techniques.
Et si, demain, l’industriel qui voulant ajouter une ligne de production dans son usine parvenait à s’affranchir des contraintes matérielles et des logiciels d’applications propriétaires pour réaliser son extension de façon simple et rapide ? Si, au lieu d’investir dans la duplication des programmes, il pensait logiciel interopérable, se plaçant ainsi dans une logique d’innovation et entrant de plain-pied dans la transformation digitale ?
Le logiciel, pivot de la transformation digitale et de la performance industrielle
Avec la portabilité du code et des applications, le logiciel prend peu à peu la place centrale en matière de transformation digitale. C’est lui, et non plus les équipements matériels, qui emmène l’automatisation vers l’étape suivante et améliore l’efficacité d’ingénierie.
Imaginons par exemple un brasseur de bières artisanales. Doté d’une seule cuve, il s’équipe d’un automate avec capteur (de température, de pression, etc.), qui active des actionneurs (une pompe à eau, une pompe de transfert, …). Le succès venant, ses besoins s’accroissent et sa petite structure a du mal à trouver des solutions industrielles à un prix abordable. Car, jusqu’à récemment, il n’avait d’autre choix qu’un changement d’automate, pour un modèle plus puissant et plus polyvalent, et souvent plus onéreux.
Désormais, plus besoin de changer de hardware (matériel) : l’évolution et la transformation digitale de la brasserie passent par le software, capable de piloter des systèmes de toutes marques. Celui-ci permettra de gérer les cuves supplémentaires en reliant leurs entrées-sorties, puis en effectuant un simple copier-coller dans son projet grâce à la programmation objet. L’entreprise artisanale peut donc innover, de façon simple et rapide grâce à des applications plug & play, et en réduisant au minimum l’arrêt de production. Elle mobilise ainsi ses investissements d’ingénierie sur des projets à haute valeur ajoutée. Et elle réduit son taux de possession.
Le petit brasseur devenu grand économise du temps et de l’argent. Et, sans presque s’en apercevoir, son entreprise est entrée dans l’ère de l’industrie 4.0. Devenue « software centric » (orientée sur le logiciel), elle capitalise sur sa connaissance du process, et s’affranchit des systèmes d’automatisation propriétaires héritiers du passé. Enfin, une meilleure ingénierie lui permet de renforcer son efficacité opérationnelle et de réagir plus rapidement et plus efficacement aux exigences du marché.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre page EcoStruxure Automation Expert ou contactez notre expert. Rejoignez également Schneider Electric Exchange pour participer à notre forum dédié !
Ajouter un commentaire