Avec Romain Flattet, directeur bâtiment connecté chez Schneider Electric, j’ai eu l’honneur d’être convié par le think tank ″La Fabrique du Tourisme″, pour animer une table ronde sur la thématique ″Donner du sens à ses services : réduire son empreinte carbone tout en optimisant l’expérience client″.
Commençons par un rappel : ″La Fabrique du Tourisme″ est un collectif de professionnels et d’investisseurs impliqués dans la transition de l’hôtellerie, initié dès mars 2020, en plein confinement lié à la crise sanitaire, par Pedro Novo, Directeur Exécutif Export chez Bpifrance, Vanguélis Panayotis, Directeur général de MKG Consulting, et Bertrand Pullès, Directeur Associé de l’investisseur en hôtellerie d’affaires Extendam. Son ambition est d’innover et de créer une forme d’intelligence collective pour progresser sur le tourisme durable.
Une édition parrainée par Brune Poirson
Le 14 octobre, la Fabrique du Tourisme lançait la troisième édition de son événement, parrainée par Brune Poirson, membre du Comex du groupe Accor et ancienne Secrétaire d’Etat à la Transition écologique. Une nouvelle fois, nous avons eu l’opportunité de partager les visions de personnalités issues de secteurs qui ont une longueur d’avance sur la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et le développement durable, en l’occurrence Guillaume Poitrinal, cofondateur de Woodeum et WO2, entreprises de promotion immobilière engagées dans le bois et le bas carbone, Nicolas Merigot, directeur général de Korian, groupe dédié à l’hébergement des personnes âgées agissant dans un cadre social inclusif, résilient et durable, Nicolas Heintz, DRH de la chaîne de restaurants nouvelle génération Big Mama, et Xavier Tytelman, expert et influenceur dans l’aéronautique. Le tourisme doit en effet se renouveler et s’inspirer des autres industries, pour améliorer les investissements dans la RSE et le développement durable par les hôtels.
Quatre ateliers pour un panorama complet sur le tourisme durable
Ces points de vue étaient suivis et complétés par quatre ateliers :
- ″Vers des établissements durables : Le décret tertiaire et ses enjeux pour le secteur hôtelier″
- ″Créer de la valeur ensemble : Comment recruter et fidéliser durablement ses collaborateurs en 2021 ?″
- ″Accompagner le Tourisme Durable : Comment mieux accompagner et soutenir la transition énergétique du secteur hôtelier ?″
- ″Donner du sens à ses services : réduire son empreinte carbone tout en optimisant l’expérience client″. Romain Flattet et moi-même avons animé cet atelier, en nous fondant sur les quatre piliers du bâtiment du futur – un bâtiment durable, résilient, hyper-efficace (c’est-à-dire 100 % digital, 100% électrique pour le 100 % décarbonisé) et humain – à destination d’un public d’opérateurs d’hôtels et d’auberges de jeunesse, de brookers en conseils financiers, de directeurs commerciaux, d’investisseurs, de professeurs et consultants spécialisés dans l’hôtellerie, et de décorateurs intérieurs.
La performance énergétique exigée par les nouvelles générations
Alors que l’on constate que les hôtels consomment 2,5 fois plus d’énergie qu’un bâtiment de bureaux de surface équivalente, les participants relèvent que les certifications des bâtiments, comme BREEAM, LEEDS, ou encore HQE, qui pourraient justement les accompagner dans un management responsable de l’énergie, ne sont absolument pas adaptés aux établissements hôteliers, parce qu’ils fonctionnent en continu, 24h/24 et toutes l’année, pour une clientèle variée. On ne peut pas demander à tous les clients d’être écoresponsables ! Il est pourtant indispensable pour les hôtels de devenir durable, non seulement parce que les nouvelles générations de clients favorisent des établissements ayant une performance énergétique exemplaire, mais aussi parce que des sites internet de réservation, comme Booking.com, ont décidé d’ajouter une notation sur le critère environnemental, en plus du confort, de la propreté, du personnel, de la localisation, ou du rapport qualité/prix. Il conviendrait donc d’adapter les certifications aux hôtels aussi.
Un engagement durable sur tout le cycle de vie des bâtiments
Pour arriver à répondre à ces exigences liées au développement durable, tous les acteurs de l’hôtel, de l’investisseur à l’exploitant, doivent s’engager dans tout le cycle de vie de l’établissement, de sa conception à la maintenance, en passant par sa construction et son exploitation, dans le cadre d’une approche globale. C’est en effet dès la conception, que l’exploitant peut définir ses besoins, pour mieux gérer ensuite l’énergie, optimiser les superficies ou encore faciliter la maintenance dans l’hôtel en fonctionnement. Il valorise ainsi son établissement dans le temps et est proactif vis-à-vis des normes thermiques et énergétiques à venir. Le fait d’intégrer ces exigences impacte peu l’investisseur mais permet des gains importants. Prenons l’exemple d’Intencity, le dernier bâtiment de Schneider Electric, considéré comme le bâtiment le plus performant au monde. Le coût de l’efficacité énergétique a été augmenté de 5 % par rapport à un bâtiment classique, alors que ses charges ont été divisées par 10 ! Pourquoi pas dans les hôtels ?
Des solutions qui améliorent les performances énergétiques et la satisfaction des clients
L’engagement de Schneider Electric dans l’évolution de l’hôtellerie est fort. Nous allons à la rencontre des investisseurs et opérateurs hôteliers pour adapter au mieux nos solutions ″EcoStruxure™ pour les hôtels″ pour qu’elles répondent spécifiquement à leurs besoins. L’objectif ? Consommer moins d’énergie et réduire l’empreinte carbone, sans que le client s’en aperçoive, voire qu’il obtienne un meilleur confort grâce à la gestion de l’occupation et de l’utilisation de l’établissement. Des solutions qui s’appliquent à toute typologie de clientèle et améliorent leur expérience à l’hôtel.
-Pour en savoir plus sur les solutions EcoStruxure pour hôtel de Schneider Electric, rendez-vous ici
-Si vous avez déjà un projet connecté ou si vous voulez juste obtenir des informations, contactez un expert.
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