Les feux sont au vert pour déployer la mobilité électrique

Borne de rechargeTout est prêt pour accueillir la mobilité électrique, avec une offre croissante de véhicules sur le marché, les pouvoirs publics qui s’engagent, des entreprises qui s’équipent,… Mais la mobilité électrique souffre de plusieurs idées reçues, notamment la peur de la panne, liée à l’autonomie limitée des véhicules électriques. Or, la plupart des usagers roulent moins de 50 km par jour, sachant que l’autonomie d’un véhicule électrique est de 150 km, et disposent de longue plages horaires pour recharger, la nuit ou au travail.

Par ailleurs, le Gouvernement a pris la mesure de l’importance de l’implantation des infrastructures de recharge, pour accélérer le déploiement de la mobilité électrique en France. La preuve ? Une nouvelle loi prévoit de doubler le nombre de points de charge sur notre territoire. L’objectif est d’implanter une borne tous les 50 km, pour rassurer les usagers inquiets, et 16 000 points de charge en France d’ici fin 2014.

Le Gouvernement lui-même s’engage dans ce déploiement d’infrastructures. Les ministères de l’Économie et des Finances, de la Défense, de l’Intérieur, de l’Agriculture, de l’Outre-Mer, de l’Écologie, mais aussi l’Élysée, ont installée récemment des points de charge EVlink Parking de Schneider Electric pour véhicules électriques sur leurs sites.

D’autres usagers brandissent la perspective d’une production d’électricité insuffisante en France pour absorber les besoins d’énergie des véhicules électriques, en cas de déploiement massif. Or, le réseau électrique national, tel qu’il existe aujourd’hui, est capable d’absorber l’usage de 2 millions de véhicules électriques (chiffre de 2020 selon les prévisions) à condition de faire de la gestion de l’énergie. L’idée est d’instaurer un dialogue entre le véhicule et l’infrastructure de charge, pour définir la bonne puissance à appliquer selon le moment de la journée.

Cette gestion de l’énergie présente un autre avantage : permettre une meilleure utilisation des énergies renouvelables, qui ont la particularité de produire plus quand la consommation est moindre – la nuit pour l’éolien ou l’été pour le photovoltaïque. Le véhicule électrique pourrait servir de solution de stockage de l’électricité renouvelable excédentaire, pour l’injecter dans le réseau lorsque nécessaire.

Pour accompagner l’implantation des points de charge pour véhicules électriques en France, Schneider Electric propose des nouvelles solutions, plus simples, plus adaptées à l’usage réel, plus robustes, plus design, issues de ses nombreuses expériences et expérimentations. En mai 2014, EVlink City a été lancée pour développer la mobilité électrique dans les espaces publics. En juin, Schneider Electric a enrichi son offre avec une solution étanche particulièrement robuste, EVlink Wallbox, destinée aux particuliers.

 

Des collectivités et des entreprises qui s’équipent

Il y a 2 ans, l’EPAMSA, dont l’objectif est de soutenir le développement économique et résidentiel du territoire Seine Aval et d’améliorer son offre de transport, pilotait l’expérimentation de mobilité 100 % électrique SAVE. Pour renforcer les bénéfices constatés dans le cadre de ce projet, l’EPAMSA a prévu de tripler le nombre de points de charge accessibles au public.

EDF et ERDF sont les premiers concernés par la mobilité électrique, du fait de leur activité dédiée à l’électricité. En 2014, les deux entreprises ont décidé d’équiper leurs sites avec des véhicules de service électriques. Pas moins de 1 700 bornes de charge sur tout le territoire français vont être nécessaires pour alimenter ces véhicules. Le déploiement d’infrastructures est en cours.

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