Je suis un passionné de technologie qui aime explorer les nouvelles technologies digitales et réfléchir à la manière dont elles peuvent être adoptées à grande échelle et rapidement.
Dans notre secteur, les dernières années ont été très intéressantes pour les personnes comme moi. Le besoin urgent de résilience et de flexibilité a accéléré la transformation digitale ; les objectifs Net Zero augmentant l’impératif de numérisation.
Cependant, dans les milieux industriels, la transformation digitale peut s’avérer difficile. Alors que 90 % des entreprises industrielles estiment que la numérisation offre plus d’opportunités que de risques, les estimations suggèrent que 84 % des projets de transformation numérique échouent. L’une des principales causes ? « Les solutions automatisées ne sont pas assez flexibles et difficiles à modifier, ce qui rend les configurations opérationnelles complexes à modifier et provoque des incohérences dans les différents flux de travail, » souligne IDC.
Obstacles : systèmes d’automatisation rigides, machines à code unique
Dans les industries, les changements peuvent être complexes et coûteux en raison de la rigidité de l’infrastructure existante. Certains estiment que les temps d’arrêt de reconfiguration pour s’adapter à une nouvelle production peuvent coûter plus d’un million de dollars par heure.
Dans le même domaine, les machines qui associent étroitement leur matériel et leur intelligence peuvent rendre impossible la production modulaire et la diversité des produits. Lorsque la reprogrammation pour les changements de production devient un défi, les entreprises peuvent se retrouver bloquées et prendre du retard sur les opportunités de croissance, la concurrence ou leurs propres objectifs de développement durable.
La voie à suivre : une approche définie par logiciel
Les architectures ouvertes IoT actuelles répondent à de nombreux défis de transformation numérique en augmentant les infrastructures d’automatisation existantes et en générant de nouvelles données mises à la disposition des applications. En réalité, elles ne parviennent souvent pas à satisfaire les besoins de résilience et de flexibilité imposés par les impératifs actuels des entreprises. L’utilisation de technologies définies par logiciel permet de franchir ces obstacles courants.
Une approche basée sur le logiciel transfère la logique et l’intelligence traditionnellement intégrées dans le matériel lui-même vers le logiciel.
Dans de nombreux secteurs, le matériel est déjà géré indépendamment de l’infrastructure logicielle qui l’exploite, c’est-à-dire également isolée de la gestion des données et de la gestion des applications. L’exemple classique est la manière dont les serveurs ont été rendus abstraits : aujourd’hui, les capacités de calcul, de stockage et de réseau sont naturellement discutées en toute indépendance les unes des autres.
Comment une approche définie par logiciel se présente-t-elle dans la pratique ?
Ingénierie définie par logiciel
Dans un système défini par logiciel, qu’il s’agisse d’une usine complète, d’un bâtiment ou d’une chaîne de production, le comportement peut être testé dans un environnement virtuel grâce à des jumeaux numériques portables et interopérables. Ils peuvent simuler des domaines tels que la puissance, le mouvement, l’hydraulique ou la thermodynamique, mais aussi fournir des informations sur les interdépendances entre ces domaines, de sorte que les conceptions sont optimisées de manière holistique. Un bon exemple est celui de Veolia Water Technologies, le plus grand fournisseur de services d’eau au monde, qui utilise désormais des données et des analyses basées sur le cloud pour normaliser la conception de ses usines. Les équipes mondiales utilisent des informations partagées et sécurisées et exploitent des outils de simulation pour optimiser les opérations. En repérant les zones à haut risque de perte d’eau et en testant rapidement des conceptions résilientes, Veolia a réduit les pertes d’eau dans plus de 100 installations, économisant 15 % d’énergie chaque année avec une efficacité de production accrue de 20 %.
Mise en service définie par logiciel
Grâce à une représentation complète du système d’automatisation disponible dans un environnement numérique, les entreprises peuvent simuler l’ensemble de leurs opérations, y compris des scénarios de simulation et anticiper le fonctionnement du code lors de l’exploitation des actifs sur le terrain. Un environnement centré sur le logiciel raccourcit considérablement le temps de mise en service, exige moins d’experts sur place et soutient les objectifs de durabilité en réduisant les tâches répétitives.
Opérations définies par logiciel…
Guidées par un logiciel, les machines peuvent être mises en réseau, configurées et mises à jour efficacement ; connectées de manière transparente à d’autres machines grâce à un code interopérable, portable et réutilisable, ce qui permet une flexibilité sans précédent du système.
Les technologies définies par logiciel sont également à la base des opérations autonomes. Par exemple, les sociétés d’électricité adoptent progressivement ces technologies pour faire des sous-stations numériques les éléments fondamentaux de la transition des réseaux conventionnels vers des réseaux numériques capables de répondre aux besoins des consommateurs.
… et des évolutions flexibles
Les systèmes définis par logiciel dissocient effectivement le cycle de vie du matériel de celui de la fonctionnalité, de sorte que :
- les extensions, les mises à niveau et les évolutions deviennent des mises à jour logicielles en temps réel, largement découplées des modifications matérielles,
- la durée de vie des systèmes ne dépend plus de la disponibilité de pièces de rechange matérielles, ni du soutien actif des systèmes d’exploitation,
- aucune refonte majeure n’est nécessaire, ce qui rend les systèmes plus évolutifs (passage de CapEx à OpEx),
- nous assurons une collaboration multifournisseur d’un point de vue technique et commercial.
Pour conclure
Une approche définie par logiciel peut impliquer différentes technologies telles que des solutions de visualisation, un contrôle mobile, des capacités d’orchestration et des API ouvertes. Si elles imposent une nouvelle façon de concevoir, d’exploiter et de maintenir les systèmes, une façon qui nécessite de fortes compétences informatiques, elles peuvent permettre des opérations résilientes et flexibles.
L’introduction de technologies définies par logiciel dans EcoStruxure contribue à son évolution progressive de plateformes IoT vers des plateformes centrées sur les données à part entière, offrant efficacité et durabilité à l’échelle.
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