Présente-nous un peu ton parcours et ton expérience chez Schneider Electric.
Je suis titulaire d’une licence en mathématiques et en recherche opérationnelle à l’université de Waterloo au Canada. Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai travaillé pendant 6 ans au Moyen-Orient dans le conseil en gestion.
J’ai ensuite déménagé en France pour travailler chez Schneider Electric auprès des équipes finance monde. C’était une expérience incroyable : nous étions entre 18 et 20 auditeurs, tous basés à Paris mais travaillant dans le monde entier. En plus d’être extrêmement enrichissante, cette première expérience m’a montré l’une des grandes forces de l’entreprise : sa diversité ! Parmi la vingtaine de personnes de l’équipe on pouvait compter près de 15 nationalités différentes.
On a eu la chance de travailler sur des sujets très variés, principalement des audits d’entités. En gros pendant 3 semaines, on partait dans des pays pour faire un audit de leurs pratiques. Que ce soit d’un point de vue commercial, marketing, finance, RH, informatique, supply chain,…C’était une analyse à la fois rapide mais très complète des pratiques et des processus de chaque pays, pour voir ce qui fonctionnait ou non et pourquoi pas l’appliquer partout. On avait beaucoup de missions transverses sur la gestion des talents, l’impact des matières premières etc… Pour le coup, je pense qu’on ne peut pas rêver meilleur poste pour se faire une idée globale d’une entreprise !
Puis j’ai eu la chance de voir comment Schneider Electric fonctionnait à travers le monde : j’ai voyagé dans une quinzaine de pays différents comme les Etat-Unis, l’Arabie Saoudite et bien d’autres.
Ensuite entre 2015 et 2018, j’ai travaillé en tant que PMO – Data Analystics pour l’analyse des données dans le cadre de notre programme d’optimisation des coûts.
En parallèle, Schneider Electric m’a permis de préparer un master of science en business Analytics à la NYU Stern Business School de New York. Après l’obtention de ce diplôme je suis passé de la finance globale au marketing global, pour ensuite travailler sur l’analyse digitale des clients et enfin rejoindre les équipes stratégie et transformation par l’IA.
J’ai d’abord été responsable de l’analyse de la marque puis j’ai évolué vers la stratégie et la transformation avec l’IA. Au bout de trois ans d’activité dans le marketing global, j’ai intégré mon poste actuel au sein du hub IA en tant que directeur de produit IA. Je travaille sur des cas d’utilisation avec différents secteurs de l’entreprise pour créer des produits IA à intégrer dans nos offres.
Toi qui es spécialisé dans l’utilisation de L’IA : quel est selon toi l’impact de l’intelligence artificielle auprès des clients de Schneider Electric ?
J’ai un exemple concret pour illustrer ça, ça sera sûrement plus parlant. Je travaille sur un cas d’utilisation qui aide les clients à optimiser la planification et la fréquence de leurs maintenances.
Des actifs sont installés sur les sites de nos clients et ils sont entretenus par nos équipes services. Lorsque ces équipes interviennent sur le terrain, ils collectent de nombreuses données qui peuvent être analysées et éventuellement utilisées par des modèles d’apprentissage automatique. Les résultats du modèle nous permettent d’obtenir des données pour comprendre quand la maintenance est nécessaire et quand un actif peut être à risque. Et l’IA intervient forcément : on la nourrit de toutes les informations récupérées pour qu’elle soit en mesure de nous dire « ce client pourrait être à risque et devra bénéficier d’une maintenance dans X jours ».
Il est important de savoir qu’en cas d’intervention, la production, dans le cas de la fabrication, doit généralement être interrompue, ce qui a un impact sur le client. Ce sont des méthodes comme celles-ci qui nous permettent d’optimiser la production de nos clients tout en préservant la sécurité et la santé de leurs actifs.
C’est un exemple d’avantage axé « production/efficacité ». Mais nous créons également des produits qui aident les clients à réduire leur empreinte carbone, en particulier dans les bâtiments, qui représentent environ 40 % des émissions de CO2 dans le monde. Les données récupérées nous permettent d’optimiser l’utilisation de l’énergie, d’identifier certains éléments qui pourraient être plus énergivores et donc de les optimiser.
Quel est le projet IA le plus passionnant sur lequel tu aies travaillé ?
Je dirais que tout ce qui touche à l’IA générative est incroyablement passionnant. Je travaille notamment sur plusieurs cas d’utilisation de l’IA générative (ou ChatGPT), dont on entend beaucoup parler en ce moment.
C’est une technologie vraiment exceptionnelle. Très puissante aussi. Et comme pour toute nouvelle technologie de cette importance, elle doit être sûre, sécurisée et répondre à nos normes en matière de protection de la vie privée et de gouvernance. C’est pourquoi nous travaillons dans un environnement très contrôlé avec nos procédures de sécurité et des garde-fous.
Mais avec cette technologie, nous serons en mesure d’utiliser certains des avantages de l’IA générative. Chez Schneider Electric, nous disposons d’un immense savoir. Une grande partie de ces connaissances se trouve dans la documentation, dans le matériel de formation, dans les rapports que nous remettons aux clients sous forme de recommandations. Tout cela peut être exploité par des assistants d’écriture basés sur de grands modèles linguistiques.
Que pourrais-tu dire à des personnes qui hésitent à postuler chez Schneider Electric ?
Je ne sais pas si je serai très objectif, je suis ici depuis 11 ans maintenant alors vous vous doutez bien que je ne peux que recommander Schneider Electric !
Je dis souvent aux gens d’aller voir sur LinkedIn pour s’en rendre compte, même si c’est un exemple un peu geek. Mais si vous regardez, vous voyez que la durée médiane des collaborateurs est de 8 ans chez Schneider Electric. En gros, 50% des collaborateurs sont restés plus de 8 ans dans l’entreprise. Et on ne voit vraiment pas ça partout ! Ça montre bien que l’entreprise est capable de garder ses talents. En leur permettant d’évoluer tout au long de leur carrière notamment, je pense que j’en suis un bel exemple. Au cours des 11 dernières années j’ai été sur 4 postes différents. Audit interne, finance, global marketing, digital et IA… J’ai même pu préparer un diplôme en parallèle de mon expérience professionnelle. Selon moi, c’est la grande force de cette entreprise.
S’il est si difficile de partir, c’est parce que chaque jour est une nouvelle opportunité d’apprendre et de se challenger. Mais c’est aussi parce que Schneider Electric nous permet de nous réinventer chaque jour.
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