Depuis que les robots ont investi le secteur industriel, les solutions pour les optimiser n’ont cessé de progresser. Panorama de quelques évolutions passées et en cours.
Depuis leur apparition sur les chaînes de production dans les années 1970, les robots industriels ont pris une place de plus en plus importante dans la plupart des secteurs où les opérations d’assemblage et les manipulations de produits sont récurrentes.
Durant les trois dernières décennies, les progrès technologiques ont participé à rendre les robots plus flexibles, plus rapides et plus précis.
Aujourd’hui, ils jouent un rôle prépondérant pour :
- les manipulations de produits à haute cadence,
- les opérations de packaging avec des manipulations de produits (manipulations primaires) et d’emballage (manipulations secondaires),
- l’assemblage de produits (secteurs automobile, pharmaceutique, cosmétique, etc.),
- les opérations de fin de ligne (palettisation).
Des technologies mécaniques aux solutions mécatroniques
Les dernières solutions mécatroniques qui conjuguent électronique et numérique (logiciels, IHM, etc.) ont participé à la création des robots polyarticulés 6 axes très agiles par rapport à leurs aînés : les solutions mécaniques traditionnelles (type cartésien).
Ces solutions ont notamment permis aux robots de mimer les gestes humains pour exécuter des tâches très pénibles et répétitives comme les opérations d’assemblage.
Aujourd’hui, grâce aux interfaces homme-machine, les opérateurs se concentrent sur ce que le robot doit faire sans se soucier du robot en tant que tel.
Côté innovation de dernière génération, l’optimisation des systèmes de vision fait l’objet d’une attention particulière. Pour l’instant, ils permettent aux robots de détecter et de cartographier des produits pour aller les chercher à un endroit et les déposer à un autre. C’est le cas dans le secteur agroalimentaire avec, par exemple, des robots qui manipulent des chocolats pour les mettre dans des alvéoles.
Dans les années à venir, il n’est pas exclu de voir apparaître des robots avec une vision qui se rapprocherait de celle de l’Homme.
En attendant, les évolutions portent surtout sur l’intégration de la robotique pour accroître la flexibilité et la modularité des machines par rapport aux mécaniques traditionnelles ainsi que sur le développement de solutions informatiques qui visent à optimiser les outils de programmation (outil unique pour gérer ou programmer toutes les applications d’un robot, etc.).
L’automobile, un secteur stratégique pour la robotique
Le secteur automobile est certainement celui qui a le plus participé au développement des robots. Les besoins sont toujours très importants dans ce domaine et cela devrait aller en s’amplifiant avec les nouveaux constructeurs issus des pays émergents.
À titre d’exemple, les roboticiens travaillent actuellement sur des modèles dotés de deux bras dont les articulations seraient encore plus sophistiquées que celles des robots 6 axes.
Il existe également des projets qui consistent à obtenir des niveaux de précision dans les mouvements qui permettraient de désenclaver les robots de leur zone de sécurité pour qu’ils puissent travailler en étant physiquement proche des humains sans danger pour ces derniers. Le nombre encore important de projets concernant le secteur automobile prouve que ce dernier est toujours un des plus porteurs pour la robotique.
Autre tremplin ? Les innovations développées dans le domaine domestique pour les robots dits « de service » qui pourraient également faire progresser les robots utilisés pour des applications industrielles.
Dans la mesure où le monde industriel a permis de faire progresser le confort du grand public durant de nombreuses années, l’inverse apparaît comme un juste retour des choses.
La France des robots
Avec un parc dont l’âge moyen s’élève à 17 ans et qui compte 33 000 robots sur l’ensemble du territoire, la France n’est pas le pays le mieux équipé d’Europe.
En comparaison, l’Italie compte 65 000 robots et l’Allemagne – souvent citée en exemple pour la vivacité de son tissu industriel – accueille 145 000 robots âgés en moyenne de 9 ans.
Paradoxalement, la France est un des pays où l’activité robotique est la plus dynamique et innovante, notamment sur le marché des drones, des engins autonomes dédiés à l’industrie et à la défense, des transports en commun ou des robots d’assistance pour des domaines d’application tels que la chirurgie.
Schneider Electric, acteur de la robotique
Schneider Electric, de par son approche globale, répond à tous les besoins des industriels en matière de robotique :
- fabrication de robots (robot delta…),
- solutions d’automatisation (contrôle d’axe brushless ou de robots plus complexes),
- solutions de commande (interface homme-machine : terminaux et PC industriels, etc.)
Ajouter un commentaire