Le secteur de la santé traverse une période de demande phénoménale, avec une augmentation de la charge de travail et de changement spectaculaire. Même avant la crise sanitaire, le marché européen de la santé numérique devait atteindre 145 milliards d’euros en 2025. Avec une dépendance croissante à l’égard de l’alimentation électrique critique et des soins numériques aux patients, le secteur connaît une période de croissance transformatrice.
Forbes prévoit que le volume de données dans le domaine des soins médicaux doublera tous les 73 jours annuellement, et en plus de cette croissance préexistante, il y a maintenant un autre facteur à l’origine de la production de données prolifiques : la crise sanitaire en cours ; avec plus de 2,1 millions de cas signalés dans l’UE à ce jour.
Cette augmentation de la demande et des données s’accompagne d’une mission importante : veiller à ce que les établissements de santé possèdent et exploitent l’infrastructure numérique nécessaire pour soutenir la croissance prévue, d’autant plus que le secteur subit une pression accrue pour garantir la santé des patients, l’intégrité des données et la sécurité du personnel.
Tendances numériques dans le secteur de la santé aujourd’hui
Selon CBI (qui fait partie de l’Agence gouvernementale des entreprise des Pays-Bas), d’ici 2025, il y aura 10,34 millions de dispositifs connectés dans le secteur de la santé en Europe, contre seulement 2,79 millions en 2019. Les professionnels du secteur se sont montrés également unanimes sur l’importance du service aux patients et de la centralisation des données : plus de 80 % d’entre eux ont en fait leur priorité en 2019. Cette croissance s’accompagne d’un investissement dans les nouvelles technologies de l’Internet des Objets (IoT) et les facteurs clés de cette évolution comprennent une plus grande attention à l’engagement actif des patients, un besoin croissant de contrôle des coûts et de mesures d’efficacité, et la volonté de recourir à des dispositifs connectés et centrés sur les patients.
Selon The Health Foundation : « avant cette crise, environ 85% du « fardeau de la maladie » au Royaume-Uni provenait de conditions à long terme plutôt que de maladies infectieuses ». En conséquence, le secteur de la santé a dû rapidement repenser ses méthodes de prestation, en s’appuyant fortement sur l’infrastructure numérique pour prendre en charge les patients et utiliser la technologie pour mieux les soutenir.
L’IA, par exemple, modifie rapidement la façon dont nous diagnostiquons les patients et on prédit qu’au cours des prochaines années, les superordinateurs de l’IA seront en mesure de fournir des résultats avec une précision pouvant atteindre 90 % pour des échantillons biologiques (comme la salive et les tests sanguins) en quelques minutes plutôt que les semaines que prennent les méthodes traditionnelles d’aujourd’hui. Ceci, entre autres facteurs, contribue à étendre ce marché à une valeur attendue de 4,2 milliards d’euros d’ici 2025.
D’autres progrès ont déjà été observés, notamment la technologie portable permettant de surveiller les maladies courantes, les processus de consultation simulées et virtuelles par le biais d’applications et de vidéoconférences, et la modélisation 3D permettant d’aider au diagnostic et à la formation, qui ont tous considérablement accélérés au cours de l’évolution de la crise sanitaire, à mesure que le besoin de travail et de soins à distance augmente.
Défis et opportunités
Le secteur est aujourd’hui confronté à plusieurs défis clés avec ce changement soudain et radical. Tout d’abord, la grande menace des interruptions d’activité et des pannes de courant. La nature du secteur de la santé lui-même est critique pour sa mission ; les temps de bon fonctionnement (ainsi que la sécurité des patients et du personnel) sont d’une importance primordiale, car ils garantissent la santé et la sécurité de ceux qui sont entre les mains de nos professionnels de la santé qui travaillent dur.
Avec un plus grand nombre de médecins et de généralistes cherchant à offrir des soins à distance ou virtuellement, la latence et les interruptions d’activité ne peuvent être contrées dans aucune mesure, ce qui fait peser une pression énorme sur les services informatiques travaillant à l’extérieur. Heureusement, grâce à une surveillance à distance, ces menaces sont facilement neutralisées, si elle est correctement utilisée.
La deuxième considération est la sécurité des données. La cybersécurité était, bien sûr, un sujet de préoccupation pour de nombreuses entreprises avant la crise sanitaire, mais cette nouvelle demande pour une meilleure protection et une gouvernance des données a pesé lourdement sur les logiciels de cyberdéfense existants et la demande croissante de solutions de sécurité physique. Cela offre cependant une nouvelle opportunité aux partenaires technologiques spécialisés de relever le défi de soutenir le secteur de la santé. Récemment, Microsoft a proposé aux hôpitaux un logiciel gratuit de prévention des cyberattaques suite à un nombre important de tentatives de piratage.
Parmi les autres défis auxquels le secteur est confronté, il y a certaines possibilités d’apprentissage et de perfectionnement pour les professionnels qui y travaillent. L’Organisation Mondiale de la Santé propose désormais la plate-forme « OpenWHO », un site qui accueille un nombre illimité d’utilisateurs en situation d’urgence sanitaire, et propose plus de 40 cours dans 21 langues pour aider le personnel à adopter une approche plus polyvalente des soins. De même, pour les équipes informatiques, il est désormais possible de mettre en évidence les capacités de l’infrastructure numérique, ainsi que la façon dont celle-ci peut prendre en charge de façon plus fiable les opérations stratégiques.
Garantir la disponibilité des systèmes de santé
Pour les établissements de santé, les interruptions d’activité ne sont tout simplement pas envisageables. Peu importe si vous travaillez dans un hôpital, une clinique, un laboratoire de recherche ou de diagnostic, le temps de bon fonctionnement est intrinsèquement important, toutes les secondes de la journée. Pour contrer ces risques et ces menaces, Schneider Electric soutient les équipes informatiques travaillant dans le secteur afin de garantir la sécurité des patients, des données et du personnel. Nos onduleur Smart-UPS™ fournissent une protection résiliente de l’alimentation contre les surtensions, les pannes de courant ou les interruptions, tandis que les Micro Data Centers EcoStruxure™ sont rapides à déployer. Sécurisés, ils offrent une connectivité hautes performances pour les applications sensibles à la latence.
Enfin, le logiciel EcoStruxure IT ExpertTM utilisé aujourd’hui par l’un des plus grands instituts de recherche génomique d’Europe, le Wellcome Sanger Institute, offre une solution de surveillance à distance basée sur le Cloud, indépendamment des fournisseurs de matériel, qui offre une visibilité sur l’infrastructure informatique en tout lieu et à tout moment, et contribue à éviter les interruptions d’activité.
Des petites cliniques aux grands centres hospitaliers, tous les domaines du secteur de la santé sont aujourd’hui soumis à une pression considérable pour préserver la santé des patients et la sécurité du personnel mais aussi pour optimiser les opérations quotidiennes.
La crise sanitaire a imposé aux systèmes de santé Européens, un niveau de demande qui n’aurait pas pu être anticipés. Il nous appartient donc de veiller à ce que nous fassions de notre mieux pour fournir des solutions numériques sécurisées, robustes et résilientes qui aident les professionnels de la santé à fournir des services de santé haut de gamme à des millions de personnes.
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