Pourquoi le Edge Computing est fondamental pour le développement de l’enseignement numérique ?

Aujourd’hui, la plupart des régions du monde ont vu leur quotidien bouleversé par la crise sanitaire. Alors que des pays entiers sont confinés et que la vie quotidienne s’arrête quasi complètement, de nombreux secteurs ont dû rapidement s’adapter et repenser leur façon de travailler. Ce bouleversement a nécessité une refonte rapide et drastique des méthodes d’enseignement offertes par le secteur de l’éducation aux étudiants. Beaucoup d’établissements ont été contraints de mettre en place des cours virtuels et du travail en ligne, ce qui pèse lourdement sur les systèmes d’infrastructures numériques existants, les services informatiques et la connectivité des réseaux. Ici, le Edge Computing est devenu un élément clé de l’apprentissage numérique.

Dans de nombreux pays européens, l’éducation des étudiants s’est détériorée et le World Economic Forum estime aujourd’hui que 1,2 milliard d’enfants dans le monde ne vont pas à l’école ou que leur apprentissage est considérablement bouleversé. La nouvelle année scolaire approche rapidement, et bien qu’il soit possible pour le système éducatif de fonctionner en présentiel par roulement hebdomadaire, la Commission européenne fait observer que deux tiers des personnes récemment interrogées estiment que « l’apprentissage en ligne » fera partie intégrante de notre quotidien à court terme.

Du primaire au secondaire en passant par les universités et autres cursus de l’enseignement supérieur, le secteur de l’éducation a été mis sous pression afin de transformer rapidement ses systèmes informatiques et de renforcer leur résilience. Par conséquent, cela a posé un défi considérable aux services informatiques sans distinction aucune. Selon le European Data Portal, neuf pour cent des étudiants européens ne disposeraient pas « d’ espaces d’étude paisibles », et n’auraient pas toujours un ordinateur à leur disposition ou une connexion Internet suffisante.

Les défis du secteur

EducationEn principe, cette période inédite devrait entrainer d’innombrables défis pour le secteur de l’éducation, à court et à long terme. Ce secteur investissait déjà massivement dans le développement de nouvelles technologies bien avant la crise sanitaire. Le World Economic Forum suggère que les investissements mondiaux en matière de technopédagogie ont atteint plus de 18 milliards de dollars en 2019, tandis que Barclays Research prévoit qu’ils atteignent les 350 milliards de dollars d’ici 2025. Cependant, plusieurs défis clés doivent être relevés par les responsables informatiques et les exploitants des installations, lesquels devront faire l’objet de modifications considérables.

Le premier enjeu est celui de la capacité. Les écoles, les collèges et les universités dépendent tous d’une infrastructure numérique pour mener à bien leurs activités quotidiennes. Certaines infrastructures sont plus avancées que d’autres, mais il est très peu probable qu’elles soient prêtes à répondre à la nouvelle demande qu’exige ce nouveau type d’enseignement pour l’année scolaire à venir.

Le deuxième enjeu est lié aux contraintes pesant sur l’infrastructure existante. La nécessité d’une modernisation va sans aucun doute devenir un énorme obstacle à surmonter, exigeant des ressources informatiques, du temps et des budgets imprévus, qu’aucun secteur public n’aurait pu anticiper au début de l’année 2020.

La dernière tâche consiste à garantir un taux maximal de bon fonctionnement et de connectivité. Les interruptions d’activité font perdre aux entreprises, de l’argent et des clients, et portent atteinte à leur réputation. Alors que dans le secteur de l’éducation, les interruptions d’activité ont une incidence sur la qualité de l’éducation pour des millions de personnes.

Le risque des interruptions d’activité et ses conséquences

Aujourd’hui, on prévoit que le coût moyen d’une panne informatique est compris entre 250 000 € et 420 000 € par heure pour une entreprise classique. Pourtant, selon la taille de celle-ci, les interruptions d’activité ou les pannes de courant imprévues peuvent coûter jusqu’à 850 000 €.

Dans le contexte de l’éducation, cette situation entraîne une pression inédite : comment les organisations peuvent-elles tirer parti d’une infrastructure résiliente pour privilégier la disponibilité de ressources pédagogiques très utiles et s’assurer que l’enseignement puisse continuer sans interruption ?

Pour relever ce défi, Schneider Electric a conçu un plan en trois étapes destiné à aider l’apprentissage en ligne à grande échelle. À court terme : la capacité d’extension via des onduleurs et des unités de distribution d’alimentation supplémentaires. À moyen terme : garantir le bon état des systèmes et les surveiller à l’aide de solutions évolutives. À long terme : adapter les systèmes et le personnel à cette « nouvelle » normalité, via des solutions de surveillance à distance et de gestion en environnement périphérique Edge.

En réalité, tant que les élèves ne pourront pas physiquement voir leurs enseignants ou leurs professeurs d’université, ajouté au fait que de nouvelles recherches sur la pandémie influencent le processus décisionnel autour de la réouverture des écoles, il semble qu’il n’y ait actuellement qu’un seul moyen de fournir en toute sécurité une expérience éducative efficace — ce n’est que virtuellement.

Prévention et soutien

Au niveau du matériel, cela peut se faire par le biais de serveurs de sauvegarde, d’onduleurs ou d’unités de distribution d’alimentation.  A cet égard, il est essentiel de veiller à ce que l’infrastructure permette la mise en place d’une éducation de qualité et de façon continue.

Qu’il s’agisse de mettre à niveau les systèmes existants, de moderniser l’infrastructure existante ou d’investir dans de nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique, une chose est claire : l’état des systèmes informatiques est d’une importance primordiale pour s’assurer que l’on dispense une éducation numérique à ceux qui ne peuvent pas accéder à l’enseignement physique à l’heure actuelle.

Chez Schneider Electric, nous pensons que les systèmes informatiques et les alimentations critiques doivent être surveillés en temps réel, en tirant parti de l’IA et des analyses de données avec des systèmes de surveillance facile à utiliser, afin de satisfaire les normes les plus strictes possible. Ici, la surveillance à distance basée sur le Cloud offre des aperçus détaillés sur l’état et la qualité des systèmes informatiques scolaires ou des systèmes d’alimentation, en particulier si l’accès au site est problématique.

Planifier l’avenir

Alors que les pays du monde entier se préparent pour la prochaine année scolaire, les gouvernements continuent d’investir pour s’assurer que les écoles, les universités et autres services du secteur public puissent ouvrir en toute sécurité, mais la situation reste sensible. Les établissements scolaires doivent maintenant planifier l’avenir, en s’assurant que la prochaine génération d’étudiants obtienne l’éducation qui leur avait été promise, avant qu’il ne soit trop tard. L’élément clé pour offrir une expérience d’éducation numérique se trouve dans une résilience de l’énergie, du système informatique et de la connectivité.

Pour en savoir plus sur l’amélioration de la résilience dans les environnements informatiques éducatifs, visitez notre page de solutions Edge Computing.

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