J’ai lu il y a quelque temps déjà « Qui a piqué mon fromage », et j’ai récemment repensé à ce livre lors d’une conférence à DCD New York sur les besoins futurs des professionnels de l’informatique et les défis associés à la gestion d’un environnement informatique hybride. Ce livre montre l’évolution du monde des affaires. Les outils commerciaux autrefois dominants ne sont plus pertinents aujourd’hui. Des marchés disparaissent. De nouvelles méthodes de travail sont nécessaires. Ignorer le changement conduit généralement au désastre… ou du moins, à un manque de « fromage ».
Je ne sais pas si le changement est une bénédiction ou une malédiction, mais je sais que c’est une constante dans nos vies, et que les logiciels de gestion d’infrastructure pour data centers (DCIM, Data Center Infrastructure Management) sont indispensables. Dans mon discours d’ouverture, j’ai expliqué que le système DCIM ne concerne plus seulement la gestion d’une infrastructure résiliente, objectif récurrent depuis des années. Il vise à gérer une infrastructure résiliente, sécurisée et durable.
Comme l’énonce le livre, de nouvelles méthodes de travail sont nécessaires. Les outils de logiciels DCIM évoluent au-delà des data centers pour répondre aux besoins en périphérie de réseau et aux besoins des environnements hybrides également. La gestion et le support d’un périmètre résilient génèrent de nouveaux défis et une nouvelle complexité : gérer les tempêtes d’alarmes, les sites géographiquement dispersés avec une visibilité limitée à nulle et le manque de personnel sur place.
La cybersécurité en tête de liste des priorités commerciales
Il y a seulement sept ans, le cyber-risque était classé 15e dans le baromètre des risques d’Allianz, selon une enquête annuelle dans laquelle plus de 2 700 experts en gestion des risques de 100 pays ont identifié les principales menaces pour les entreprises au cours des 12 prochains mois et plus.
En 2020, le cyber-risque est arrivé en tête de la liste, devenant le risque numéro un.
Rien de surprenant à cela, puisque chaque jour de nouveaux piratages font la une des journaux. Une attaque par ransomware a entraîné l’arrêt d’un important système de pipeline aux États-Unis, et le plus grand transformateur de viande au monde a dû payer 11 millions de dollars en rançon après une cyberattaque. Les problèmes de cybersécurité font les gros titres et le risque semble être partout.
Cette nouvelle réalité soulève une question : comment gérer l’empreinte étendue de l’infrastructure informatique, qui représente une faille potentielle dans la stratégie de cybersécurité ? Les données de Schneider Electric indiquent que 70 % des appareils sont vulnérables en raison d’une configuration ou d’un microprogramme obsolète. Nous avons intégré de nouvelles fonctionnalités puissantes à notre logiciel DCIM, afin d’aider les professionnels de l’informatique à identifier les vulnérabilités des appareils informatiques et à les résoudre via une gestion et des mises à jour appropriées, que ces appareils se trouvent dans un data centers ou en périphérie de réseau.
Quelle est l’ampleur de votre empreinte ?
Tout comme la cybersécurité arrivée en tête de liste, la durabilité doit être une priorité dans la conduite de nos activités. Ainsi 99 % des PDG des grandes entreprises reconnaissent que les problèmes de durabilité sont importants pour la réussite future de leur entreprise, et 75 % des investisseurs expliquent que les performances de durabilité d’une entreprise sont importantes lors de la prise de décision concernant des investissements.
Si les actionnaires se posent désormais la question de la durabilité, les directeurs informatiques seront bientôt interrogés sur leur empreinte carbone informatique, pas seulement celle des data centers, mais aussi celle de l’ensemble de l’environnement hybride. En effet, nos modèles indiquent que la consommation d’énergie informatique en dehors du data center (c’est-à-dire en périphérie de réseau) dépassera celle des data centers d’ici 2030. À l’avenir, les besoins en disponibilité devront probablement être équilibrés selon une équation énergie/carbone. Le logiciel DCIM fournit des observations et des outils pour améliorer l’efficacité énergétique de l’ensemble des infrastructures informatiques et, à terme, pour se conformer aux programmes de durabilité.
Les logiciels DCIM évoluent pour répondre aux besoins actuels
Les logiciels DCIM ont été conçus à une époque où dominaient les data centers d’entreprise. Ils évoluent désormais pour intégrer l’informatique hybride et inclure non seulement la résilience, mais aussi la durabilité et la sécurité. Ma présentation à DCD détaille cinq attributs qui vous aideront à faire les choses différemment, et vous permettront d’aborder ces nouvelles priorités de gestion. Le parcours commence par une meilleure visibilité de votre infrastructure. Une visibilité en tout lieu et à tout moment est essentielle pour réduire les menaces physiques et environnementales, assurer le contrôle et la résilience, améliorer la gestion des ressources et permettre l’intégration aux plateformes existantes, si nécessaire.
La visibilité est plus complexe qu’on ne l’imagine. Une majorité d’entreprises (82 %) déclare être incapable d’identifier tous les appareils connectés au réseau. Il ne s’agit pas d’un sujet embarrassant, il s’agit d’un sujet que nous devons traiter et régler.
Même si je suis enthousiaste à l’égard des progrès que nous avons réalisés avec notre suite logicielle DCIM, nous constatons de nombreuses opportunités supplémentaires d’aider le secteur à relever le défi d’un environnement informatique hybride résilient, durable ET sécurisé.
Vous pensez que votre entreprise n’est pas prête à répondre à ces nouvelles priorités de gestion ? Vous ne souhaitez pas vous demander qui a pris votre part de fromage et ce qui est arrivé à vos activités ? Vous recherchez donc une informatique hybride plus résiliente, plus sûre et plus durable, et vous n’êtes pas seul. Je vous encourage à en apprendre plus sur nos logiciels et solutions. Regardez cette vidéo pour en savoir plus sur le cadre de durabilité qui vous permettra d’emprunter la bonne voie pour aborder l’avenir.
Article de blog traduit de l’anglais
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