Les 10 bonnes pratiques d’une maintenance efficace des bâtiments à faible taux d’occupation

Durant cette période de confinement, de nombreux propriétaires et gestionnaires d’immeubles ont été confrontés, peut-être pour la première fois, à une situation massive et inédite, celle d’une occupation faible ou nulle. Compte tenu de ce moment sans précédent, de nombreuses questions émergent :

  • Comment s’assurer que son bâtiment fonctionne efficacement en cas de faible occupation ?
  • Quels sont les systèmes à adapter en cas de faible occupation ?
  • Comment s’assurer que son bâtiment retrouvera un fonctionnement normal à l’avenir ?

Cet article propose des réponses à ces questions, en exposant 10 bonnes pratiques en matière d’efficacité énergétique, de sécurité et de fiabilité dédiées aux bâtiments à faible taux d’occupation.

Avant de commencer, nous vous recommandons de prendre contact avec votre partenaire exploitant, facility manager ou opérateur de service, si vous en avez un. Ce partenaire devrait être en mesure de vous aider à effectuer une grande partie du travail présenté dans ce guide, que ce soit à distance ou sur place. Si vous n’avez pas d’opérateur de service, cet article vous offre quelques conseils sur le sujet.

10 actions pour maintenir des bâtiments efficaces à faible taux d’occupation

1. Définissez votre périmètre d’application. Tout d’abord, faites l’inventaire de vos principaux équipements de CVC et d’automatisation des bâtiments, notamment les refroidisseurs, les appareils de traitement de l’air, les chaudières, etc. Ce sont les éléments clés qui permettront de tirer de l’énergie et de gérer les conditions environnementales.

2. Déterminez l’architecture de votre système. Déterminez quels sont les équipements connectés à votre système de gestion des bâtiments (GTB) et ceux qui sont autonomes et nécessitent un contrôle manuel. La compréhension de l’ensemble du champ d’application et de l’architecture vous permet de procéder à ces ajustements de manière approfondie et efficace.

3. Enregistrez vos modifications afin de ne pas les oublier. Avant de procéder à ces ajustements, assurez-vous d’enregistrer à la fois les paramètres normaux et les nouveaux paramètres. Si vous perdez la trace de ces informations, vous risquez d’avoir du mal à remettre votre bâtiment en état de marche, ce qui pourrait créer des problèmes de confort des occupants, de performance de la climatisation et de sécurité.

4. Tenez compte des différences régionales. Un point de consigne peut désactiver les systèmes de climatisation dans le Sud, comme prévu, mais il pourrait mettre en marche les systèmes de chauffage de votre établissement dans le Nord de la France. Cela peut sembler évident, mais en ces temps de confusion, on peut facilement l’ignorer.

5. Concentrez-vous sur l’efficacité maximale. Examinez la différence entre votre point de consigne typique de faible occupation (c’est-à-dire pour les week-ends) et les points de consigne « profonds » de faible occupation. Si, le week-end, vous vous écartez généralement de ± 2 °C du point de consigne, vous pouvez envisager un changement plus profond pendant cette période.

6. Accueillez le reste du personnel. Le personnel restant sur place (par exemple, la sécurité et l’entretien) aura toujours besoin d’un climat confortable, mais n’utilisera probablement pas les salles de conférence, les gymnases ou les cafétérias. Les systèmes d’éclairage doivent également être adaptés en conséquence. En fonction du climat, vous pouvez régler les stores des fenêtres pour réduire la demande de chauffage ou de climatisation.

7. Tenez compte de vos nouvelles charges thermiques. Il ne s’agit pas seulement de baisser le thermostat de quelques degrés. Vous devez également tenir compte des charges plus faibles (c’est-à-dire la chaleur générée par les occupants, leurs ordinateurs, etc.). Votre système de chauffage, de ventilation et de climatisation a probablement été conçu pour des charges plus élevées.

8. Modifiez vos systèmes de ventilation et d’économiseur. En cas de faible occupation, vous avez plus de flexibilité dans vos plages de température, vous pouvez donc réduire la ventilation et compter davantage sur le refroidissement de l’air extérieur par des économiseurs. Vous réduirez ainsi la demande d’énergie.

9. Contrôlez l’humidité. Si vous modifiez vos points de consigne de température, n’oubliez pas l’humidité. La moisissure et l’humidité peuvent devenir un problème si les points de rosée intérieurs ne sont pas correctement calibrés. L’ASHRAE recommande de maintenir le taux d’humidité relative en dessous de 65 %.

10. Réglez les ventilateurs, les réfrigérateurs et les congélateurs. Les cuisines et les laboratoires commerciaux sont équipés de ventilateurs d’extraction et d’appoint qui fonctionnent souvent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, mais qui ne seront probablement pas nécessaires pendant cette période. Et si vous n’avez plus besoin de réfrigérateurs ou de congélateurs pour conserver les aliments, fermez-les.

Pour aller plus loin : EcoStruxure Building Advisor

Cette liste en dix actions ne constitue que l’essentiel de ce que vous pouvez faire pour améliorer l’efficacité de vos bâtiments lorsque le taux d’occupation y est faible. Chaque bâtiment est différent et offre des possibilités d’économie uniques.

Ces taches peuvent aisément être automatisées grâce à EcoStruxure Building Advisor, notre plateforme dédiée à la maintenance intelligente de la CVC dans les bâtiments.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter un ingénieur spécialiste (téléphone : 08 2001 27 27 , e-mail : fr-building-services@se.com ) pour vous accompagner dans vos prochaines opérations ou travaux, sur site ou à distance.

Merci à Jana Gerber, à l’initiative de cet article.

 

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